Répondre à : La spatiothèque de Tayronn

#13629
Tayronn
Participant

    Les travaux avancent. J’ai laissé de côté l’aspect BD depuis quelques temps pour me concentrer sur la partie purement technique… Parce qu’il faut bien admettre que la BD n’ira pas loin si je n’arrive pas à le boucler, ce Grand Tour !

    L’objectif de ces derniers jours est enfin atteint : j’ai réduit au maximum la répétition des parts pour alléger ma charge utile. C’est donc une capsule mk1 baptisée « Orphée » qui sera chargée d’atteindre la surface de toutes les planètes (sauf Eve, comme je l’ai expliqué précédemment). A chaque étape du voyage, cette capsule viendra s’arrimer à des étages dédiés à l’aide de ses RCS.

    Le plus simple de ces étages est le « Dunarock » : très léger et manœuvrable, il offre un delta-V de 2880 m/s pour rejoindre dans le désordre la Mun, Minmus, Moho, Gilly, Dres, Pol, Bop, Vall, Eeloo (j’en ai oublié ?). Il possède aussi 4 parachutes de freinage pour se poser sur Duna. Il faudra refaire le plein de ce module qui viendra s’arrimer à une pince de capture après chaque aller-retour, grâce à un réservoir dimensionné pour couvrir la totalité du voyage.

    De la même manière, Laythe et Tylo auront leur étage dédié auquel viendra s’arrimer Orphée. Ceux-ci ne seront utilisés qu’une seule fois, ce qui nous soulagera d’une masse non négligeable à mi-parcours environ.

    Tous ces modules sont assemblés au sein d’une charge utile dont le nom n’a pas encore été décidé. Elle possède quelques caractéristiques que je me suis imposé : un module de vie pour 3 kerbals, une capsule de commande qui fera son retour sur Kerbin et une antenne longue portée. Au total : 231 parts pour 92,608 tonnes au départ du voyage. Elle est heureusement destinée à s’alléger au fil du voyage, grâce au carburant dépensé et aux étages non récupérés.

    Voilà voilà… Maintenant comment propulser ce gros machin jusqu’au fin fond de l’espace ? C’est le nouvel objectif auquel je m’attelle, non sans mal. On le rappelle : il faut construire un gros monstre nucléaire en aspargus. Pas facile. Quant à la façon dont on va l’amener en orbite, je n’ose même pas encore y penser !

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