Répondre à : L’épopée scientifique du KSCFS
Épisode 18 – Premier pas vers Eeloo
Maintenant que la FS-Kerpabollo Mk1 avait montré son plein potentiel avec l’aller retour d’un vaisseau habité, il était temps de voir ce qu’elle valait en allait simple avec si possible une charge plus légère. Et les ingénieurs n’y allèrent pas avec de dos de la cuillère, car ils choisirent pour prochaine destination… Eeloo. Evidemment, pas question ici de risquer un Kerbal (sens caché de la devise du KSCFS : si on est pas sûr de ramener le Kerbal à la maison, on ne l’envoie pas), voilà pourquoi une sonde, bientôt pensée comme un atterrisseur (autant faire les choses jusqu’au bout et se poser dessus), fut conçue par simulation extrêmement réaliste… comprenez par la que je l’ai conçue dans une save sandbox en la testant de temps à autre autour de Eeloo avec le menu de triche.
Finalement la sonde, nommée FSLG-Eeloo (LG pour Land on Ground), fut montée au sommet d’une fusée FS-Kerbapollo, qui s’élança bientôt du pas de tir. Il faut savoir que le nouvel outil de transfert fonctionne un peu à la David Goodenough : il s’en fiche que la rencontre avec Eeloo ne soit pas du tout optimisée, avec une trajectoire bien dégueu qui coupe d’orbite d’Eeloo et un delta-v énorme à dépenser pour se mettre en orbite… non, tant qu’il y a rencontre, ça lui va, ou alors y’a une subtilité que j’ai pas saisie. Le contrôle de mission a donc repris les choses en main, et fait la manoeuvre en trois étapes : une éjection au minimum, juste ce qu’il faut pour une orbite solaire, un alignement de plan orbital au noeud descendant et un transfert décalé de plusieurs orbites, afin d’économiser au minimum.
Mais malgré tout cela, il s’avéra qu’il n’y aurait jamais assez de carburant pour circulariser, et encore moins atterrir. La décision fut prise de brûler les dernières réserves pour faire passer la sonde du côté éclairé de la planète, avec le périapsis le plus bas possible, tout en transmettant des mesures régulièrement, cette opération était étant possible par les nouveaux panneaux solaires, qui avaient un meilleur rendement pour un encombrement moindre, et la puissante antenne 100G qui dispensait du recours à un sat relais. Mais il ne fallait pas sous-estimer l’éloignement au soleil extrême, car les batteries furent vidées après plusieurs transmissions. Finalement, le périapsis indiqué était tellement bas (35m) que la sonde s’écrasa sur Eeloo, 15 ans après être partie de Kerbin (dernière image prise 53 ms avant l’impact).
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par FSTH000.