Répondre à : Apollo 21: Le futur
C’est donc le jour du départ pour la mission Apollo 21.
L’équipage de 5 Kerbonautes, composé de 2 pilotes, 2 scientifiques et 1 ingénieur, prend place dans les différents module de la fusée.
La mise en orbite se passe sans problèmes après un lancement de nuit qui s’est déroulé exactement comme lors des vols d’essais et de qualification.
Après une demie orbite consacrée aux checklists préalables au voyage vers la Lune, le lanceur est séparé du vaisseau Apollo 21 et la coiffe est éjectée. L’équipage profite d’une vue unique sur la mer de corail et les iles Salomon.

Les panneaux solaires sont déployés et la manœuvre en direction de la lune est réalisée, là encore parfaitement effectuée comme dans le simulateur du centre. Il faut dire que Valentina, aux commandes de la capsule du module de commande n’en est pas à son premier voyage lunaire.
Profitons en pour en apprendre un peu plus sur le vaisseau Apollo 21.

Un module de propulsion de 183 tonnes avec le plein de carburant servira au voyage aller retour vers la Lune et à l’atterrissage au retour sur Terre.
La propulsion est assurée par 8 moteurs Mk-55 « Thud »
La rentrée dans l’atmosphère sera aidée par 16 aérofreins
Les 4 pieds d’atterrissage assureront le contact avec le sol et la stabilité du vaisseau au sol.
Deux roues d’inertie renforcent la manœuvrabilité de l’ensemble.
Le module RC-L01 Remote Guidance Unit sera utilisé lors des la séparation du LEM et son retour pour permettre la reconstitution du module restant en orbite lunaire.
Le LEM est placé entre le module de propulsion et la partie Labo – capsule de commande occupée par Valentina et les 2 scientifiques. C’est une obligation pour permettre un équilibre des masses du vaisseau lors du retour et l’atterrissage sur terre.
Le LEM a une masse de 62.7 tonnes, avec le plein de carburant.
Il est propulsé par deux moteurs LV-T45 « Swivel » suffisants pour toute la partie lunaire de la mission.
Il contient tout le nécessaire scientifique, un Drill-O-Matic’ Mining Excavator, un Convert-O-Tron 250.
Pour les déplacements sur la lune, un petit rover détachable est disponible selon les envie du pilote, Catnie Kerman, elle aussi expérimentée pour les voyages lunaires.
Le rover est accroché latéralement sur le réservoir de minerai.
Il se décroche et refixe au LEM par deux ports d’amarrage Junior. Pour redocker, Catnie utilisera les 4 petits moteurs LV-1R « Spider » qui permettent de faire monter le rover à portée d’attraction des ports d’amarrage.

Le positionnement latéral des moteurs, outillages et accessoires est imposé par l’obligation de faire revenir tout l’ensemble du vaisseau sur Terre. Vu les masses, cela ne peut se faire qu’avec des sous parties du vaisseau reliées par des ports d’amarrage de taille suffisante pour assurer la rigidité.
Une fois en orbite lunaire, une dernière manœuvre place le vaisseau sur une orbite à 30 km, inclinée à 40° qui permet de survoler les zones de plusieurs anomalies.

Il est temps de procéder à la séparation du LEM et à la reconstitution du module de commande et labo qui restera en orbite lunaire jusqu’au retour du LEM.

Le LEM se rapproche à 9 km du sol et se dirige vers une première anomalie en forme d’arche qui sera la cible lors de la prochaine orbite.

@Gilflo : Je n’avais pas répondu à ta question de la semaine dernière. Le lanceur est fait avec les boosters SpaceY-Lifters et un moteur de SpaceY-Expanded
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Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années par
Verthel.