KerbalSpaceChallenge

Bonjour Maneche,

Pour répondre à tes questions:

1° Jouer sans mod est à mon sens une bonne façon de progresser. Je dirais même qu’il est préférable de ne pas y toucher tant qu’on ne maîtrise pas les vols vers Mun et Minmus. Ker pourra t’apporter un peu de confort mais il n’est pas complètement indispensable. Après, et bien ça dépend plus de ta façon de jouer et de ce qui te plaît dans Kerbal. Si c’est l’exploration ton truc, je te conseille KSRSS: ce mod reproduit la Terre, la Lune et les autres planètes du système solaires.

2° Si tu veux plus de précision dans ta manœuvre, tu peux faire varier le limitateur de poussé des moteurs selon tes besoins. Tu peux également centrer la vue sur la planète ciblée (en double cliquant dessus) ce qui te permet d’anticiper un peu la fin de l’injection. Tu peux essayer des moteurs moins puissants (sans maîtrise la puissance n’est rien 😉 ). Certain utilise également les RCS pour avoir des manœuvres parfaites…

A plus!

Salut et bienvenue à toi !

1) Le Full Stock saveur Vanilla c’est a mes yeux le meilleur moyen de découvrir le jeu. C’est simple, je n’ai pas utilisé de mods (autres que graphiques) en plus de 4000h de jeu, sauf rapidement au tout début et cela m’a plus perdu qu’autre chose. AUCUN mod n’est indispensable à KSP, ni KER, ni JKR, ni MJ, ni je ne sais quoi : le jeu sans mod permet de partager avec le plus grand nombre, évite des problemes de compatibilité, des exceptions, des contextes particuliers, etc. En Vanilla, tout le monde sait de quoi on parle, le débug et l’entraide est grandement facilité, les crafts peuvent être 100% partagé sans risque, les Saves également. Bref, rien de tel que de commencer ainsi 😉

2) Si c’est une simple affaire d’imprécision, ce n’est absolument pas grave : à 1m/s, ta manoeuvre est donc réussie, et en l’ayant fait depuis l’orbite basse, tu t’assures d’avoir la meilleure des efficacités, c’est de loin le plus dur 🙂 Par la suite tu es de toute façon contrain de réaliser une MCC (Mid Course Correction) qui, comme son nom l’indique, prend place à peu près à mi chemin et sert à adjuster le plan orbital (redresser ton orbite pour arriver comme tu le souhaites à ta cible, généralement sur l’équateur) ainsi qu’à adjuster ton approche : si ton Pe à disparu, c’est là que tu le retrouveras sans mal, et cette fois tu pourras plus facilement le placer à une valeur avec une approximation beaucoup plus tolérante que lorsque tu étais autour de Kerbin. En general, beaucoup de joueurs font aussi une dernière manoeuvre de correction peu avant l’entrée dans la SOI ou une fois rentré dans la SOI, pour achever de placer leur Périgée précisemment là où ils le souhaitent.

Ce qu’il faut retenir : une manoeuvre est d’autant plus efficace qu’elle est menée loin de son application, dans le cas d’un transfert d’Hohman, c’est donc à l’opposé. Mais c’est également au plus loin qu’une manoeuvre est la plus imprecise. Il faut donc faire 95% du travail via la manoeuvre initiale en orbite basse, quitte à être légèrement imprécis, faire 4% pendant la MCC, beaucoup plus précis, puis 1% lors des ajustements finaux 😀

« je limite ma poussée vers la fin de la manœuvre avec les touches Ctrl et shift. »

Oui, c’est une façon de diminuer la poussée. Il en existe une autre: clique droit sur ton moteur et règle le « limitateur de poussée ». Avec cette astuce, j’ai réussi à faire du docking sans RCS. 😛

« Vous utiliser les éditeurs de manœuvre ( textuel et graphique ) sinon? »

Pour ma part, j’utilise:

• le « room to maneuver » du jeu stock qui permet d’être vraiment très précis à la fois en textuel et en graphique.
• Le mod KOS qui permet de programmer entièrement le vaisseau et notamment les manœuvres.

Si oui, est ce qu’ils font exactement ce qu’on leur dit de faire ? genre un ordinateur de bord ?

Ma dernière réalisation avec KOS est une mise en orbite dans le plan de Minmus entièrement automatisée https://www.youtube.com/watch?v=q3r3nuSgJyY. Ça reste modeste mais c’est une excellente méthode d’apprentissage pour comprendre comment fonctionne la mécanique spatiale et les différentes équations qui s’y cachent.