Mission de secours pour Opportnity
- Ce sujet contient 10 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Hamster, le il y a 5 années et 7 mois. This post has been viewed 2209 times
-
AuteurMessages
-
-
14 février 2019 à 15 h 48 min #10979Le chimisteAdmin KSC
Le rover martien Opportunity, sœur de Spirit, est considérée comme perdue à tout jamais.
L’article de Aurélien Genin :
Nous n’avons que nos crafts et nos kerbals, mais comme ce rover a tenu près de 15 ans (5111 jours martiens) pour une mission qui devait durer 90 jours, je vous propose de lui rendre hommage et d’aller la sauver dans KSP.
On va le faire et pas parce que c’est facile, mais parce c’est dur. (Vous le connaissez ce discour 😉 )
La mission consiste à sauver Oppy soit en venant la chercher pour la ramener sur Kerbin (et elle me mérite bien), soit en lui greffant de nouveaux panneaux solaires et de nouvelles batteries, voire un RTG en bonus (si vous savez gérer le risque radiologique et la contamination en cas de crash au décollage)
Le craft a été concu par GamePlayreviewUk j’ai retourné les panneaux pour garder la forme générale du craft.
Oppy est sur place depuis 15 années et 22 jours et n’attend plus que votre aide.
On va faire deux catégories, une Unmanned et une Manned, sans kerbal ou avec kerbal.
Tous les mods sont autorisés, mais pas la triche donc pas de Alt F12, pas de hyperedit ou autre.
Voici la sauvegarde :
https://cdn.discordapp.com/attachments/469412866160852993/546607975259701248/Opportunity_2.zip- Ce sujet a été modifié le il y a 5 années et 9 mois par Le chimiste.
Comme les proportions par rapport à celle de la Terre, des différentes orbites des planètes découvertes sont connues, avoir la distance de la Terre au Soleil, permettait de connaître le demi grand axe de chaque planète connue.
-
15 février 2019 à 10 h 53 min #10990
-
15 février 2019 à 14 h 34 min #10991kilaketiaParticipant
Après un appel à l’aide de la part du rover Curiosity, Jeb et Bill partent à sa rescousse.
Pour cela, ils vont avoir besoin de leur véhicule de dépannage favoris qui est celui le moins stable possible dans les virages, une fusée 5m « J’AiPasCherchéSiJ’AvaisDesMoteurs5m » parce que le véhicule rentre pas dans une coiffe 3.75m, deux RTG pour donner du peps à Curiosity et deux visseuses « parce que ça fait classe ».
(Mods utilisé : RemoteTech/Contares/KIS/KAC/KerbalEngineer/TweakScale/Making History et peut-être d’autres)
(J’espère que vous aimez les screenshots.)
Après avoir attendu 140 jours afin que Duna soit correctement aligné avec Kerbin (merci KAC), voilà enfin le départ.
Jeb & Bill sont maintenant en route vers Duna après une dernière manœuvre réalisé par le second étage de la fusée.
Plus de 400 jours plus tard :
L’agence ayant oublié de mettre assez de carburant pour faire une orbite autour de Duna et rentrer dans l’atmosphère le plus doucement possible (et le plus proche de Curiosity), la seule solution était de descendre son périapsis assez bas pour ralentir assez mais pas trop pour pas attérir à 400km de Curiosity.
Donc après une petite manœuvre pour que la trajectoire passe au bien au dessus de Curiosity et que leur periapsis soit vers +/- 30km, c’est l’heure de chauffer.
(Ils n’ont peur de rien.)
On se sépare de module de voyage.
(Y’avais pas le budget pour un bouclier thermique)
Déploiement des parachutes (deux à l’arrière et un petit à l’avant).
Déploiement des roues et du pied (non visible sur ce screenshot) à l’arrière pour éviter que le véhicule tombe en arrière.
(Toujours heureux ces deux-là.)
Une fois au sol et le pied arrière rétracté, l’aventure commence !(Ils ont 40km de route à faire)
(Pour retirer du poids et espérer être un peu plus stable dans les virages, Bill à retiré les parachutes et le rcs)
(Ça c’était pas du tout prévu, heureusement que j’avais assez de charge pour finir le voyage)
Curiosity en vue ! (Le petit point gris en face d’eux)
300 quickload pour 30 quicksave plus tard, les voilà enfin arrivé à Curiosity !
Et hop, en deux temps trois mouvements, les deux RTGs sont mis en place.
Et Curiosity retrouva la vie.Fin.
(J’avais essayé en premier de retourner les panneaux solaires sauf que c’était beaucoup trop pénible donc j’ai chargé mon point de sauvegarde avant que je commence les réparations)
Pas besoin de gyrophare quand on a deux Kermans. -
15 février 2019 à 23 h 06 min #11049Le chimisteAdmin KSC
Le live de Dakitess
Comme les proportions par rapport à celle de la Terre, des différentes orbites des planètes découvertes sont connues, avoir la distance de la Terre au Soleil, permettait de connaître le demi grand axe de chaque planète connue.
-
16 février 2019 à 19 h 59 min #11052@AstroBiduleParticipant
Bonjour à tous·tes !
Mon idée souffler le sable sur les panneaux solaires d’Opportunity avec un autre rover.
Test sur la maquette au JPK à Kassadena (Kalifornie) :
Procédure d’atterrissage
– Alt+F12 des familles parce que pas le temps
– Largage de l’étage de croisière
– Parachute
– Séparation du bouclier arrière en 2 parties (coiffe)
– Allumage des rétrofusées
– Atterrissage
– Éjection de l’étage des rétrofusées (ci-dessous)Sauvetage d’Oppy :
-
17 février 2019 à 11 h 33 min #11057DakitessAdmin KSC
Je fais pâle figure face a vos solutions et vos images 😀
Kilaketia, vraaaaaiment top, j’adore, c’est super réussi ! Vraiment top ce petit rover-chariot utilitaire avec ses panneaux sur les flancs ^^
Astrobidule excellent l’idée de simplement souffler la poussière, tellement pragmatique ! Je me demande ce qu’il en serait IRL, je crois que le principal problème c’est que par absence d’énergie, les systèmes n’ont pas pu tenir une température correcte pour l’électronique et les instruments, lesquels ont forcément souffert irrémédiablement.
A titre personnel, j’ai osé le format Live, avec pour objectif de venir récupérer Oppy en le grappinant avec un SkyCrane ! Tentative couronnée de … 50% de succès au mieux, haha, mais on bien pu tester la faisabilité de la manœuvre, pas évidente ^^
La mission est dispo ici, je vous ai avancé pas loin de la tentative concluante :
-
17 février 2019 à 11 h 40 min #11059Le chimisteAdmin KSC
Je vois qu’il y a un un truc étrange avec la sauvegarde
J’ai ça de mon coté :année 16 jour 23
Comme les proportions par rapport à celle de la Terre, des différentes orbites des planètes découvertes sont connues, avoir la distance de la Terre au Soleil, permettait de connaître le demi grand axe de chaque planète connue.
-
17 février 2019 à 11 h 52 min #11060L3 G33KParticipant
Mission Oppy Recovery
Objectif de la mission, sauver Opportunity qui n’a plus de panneaux solaires pour s’alimenter en énergie.
Dans la sauvegarde, il y a le robot, et sa plateforme d’atterrissage à une dizaine de kilomètres.
A priori il devait y avoir aussi un relais en orbite de Duna, mais il était absent dans le fichier que j’ai téléchargé.J’ai rajouté le mod Kerbal Attachment System qui permet de rajouter des pièces sur des crafts existants.
Un peu d’apprentissage sur Kerbin pour comprendre comment il fonctionne, et c’est parti…J’ai ensuite développé un module capable de descendre sur Duna depuis l’orbite basse, de s’y poser et de remonter en orbite basse.
Plusieurs mods sont utilisés là aussi, dont le pied façon New Glenn qui est extrêmement pratique et adapté à cet usage.En dessous, lié par un port d’amarrage, le module de transfert autonome (case à équipement + panneaux solaires + antenne) est chargé de faire la circularisation en orbite basse de Duna et le trajet retour. Là aussi c’est un moteur tiré d’un mod qui est utilisé.
En dessous, un lanceur à deux étages se charge de faire la mise en orbite basse et le départ vers Duna.
Décollage et départ vers Duna.
L’insertion se fait par aérocapture, un moyen très efficace d’économiser du carburant. Il faut pour cela rentrer antennes et panneaux solaires, et donc choisir des modèles qui se replient lors de la conception.
Puis l’abaissement de l’apoapside se fait par deux aérofreinages, donc là aussi avec les antennes et panneaux repliés.
Ensuite, je circularise à 60km.
Il est temps de descendre sur Duna. Je laisse le module de transfert autonome en orbite, j’en aurai besoin pour le retour.
Un petit allumage en rétrograde pour viser le robot et c’est parti. Le mod Trajectories est ici quasiment indispensable pour viser proprement.Descente. Je corrige pendant la descente la petite déviation droite/gauche.
Ouverture des parachutes, j’ai trop freiné et je suis un poil trop court. Un allumage des moteurs est obligatoire en fin de descente pour un contact doux.
Je suis posé à plus de 800 mètres du robot, et je n’ai pas de véhicule pour y aller. Donc, c’est à pied que Valentina fait le trajet.
Installation des deux panneaux solaires et du RTG qu’elle avait emporté (grâce au mod KAS)
Et je repars vers le vaisseau, en marchant.
Il est temps de repartir.
RDV en orbite et amarrage avec le module de transfert.
Et je repars vers Kerbin, via une assistance gravitationnelle de Ike, le satellite de Duna.
Pour le transfert de Hohmann vers Kerbin, je dois attendre 180j en orbite Kerbocentrique.
Là aussi, je fais une aérocapture.
Puis un aérofreinage pour abaisser l’apoapside. Ici aussi le mod Trajectories est très pratique.
Circularisation au moteur.
Il est temps de finir la mission, je désorbite le tout avec le reste d’ergols de l’étage de transfert, que j’abandonne.
Le mod Trajectories n’est pas parfait, notamment il calcule la trajectoire en fonction du vaisseau actif, il faudrait pouvoir choisir le profil en fonction de l’étage restant après découplage. Du coup, je tombe trop loin du KSC. Et comme la capsule n’a pas de système de propulsion, bah y’a juste à attendre… Plouf.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 9 mois par L3 G33K.
-
4 mars 2019 à 18 h 00 min #11157HamsterParticipant
Bonjour tout le monde,
Voici ma première participation « officielle » ! Autant vous dire que de la casse il y en a eu lors des missions tests, et que j’ai usé et abusé du F5/F9 avant de pouvoir dérouler tout ça de manière fluide.
Ah y’a du mechjeb (notamment décollage et docking) c’est pas que je sais pas faire, mais j’suis pas pilote dans l’âme, c’est la conception et l’enchainement des étapes qui m’intéresse le plus.
Mods : MechJeb, TweakScale, Infernal Robotics, pleins de parts…
Les ingénieurs du KSC ne pouvaient se résigner à laisser le petit rover seul et décidèrent de le ramener à la maison…
C’est dans ce but que la mission Hope for Oppy (H4O) à été conçue. Le principe est d’amener un atterrisseur récupérer Oppy et le ramener sur Kerbin.
Version finale du craft :
Déroulé de la mission :
Décollage et mise en orbite de parking à 200km :
C’est désormais le moment de partir en direction de Duna : le transfert se fait en 2 poussées : une principale, puis, quelques minutes plus tard une légère poussée de correction pour affiner la trajectoire, le but : effectuer un aéro-freinage à l’arrivée.
On se sépare ensuite du 2nd étage.
Les ingénieurs du KSC ont prévu à cet effet un découpleur qui n’exerce aucune poussée afin de ne pas modifier la trajectoire (d’où la présence des rétrofusées sur le 2nd étage). Hélas, il faudra tout de même effectuer une légère correction grâce aux RCS afin de compenser…
261 jours plus tard, H4O entre sous l’influence gravitationnelle de Duna.
Les paramètres sont nominaux, l’aérocapture devrais se dérouler normalement.
Déploiement du bouclier et c’est parti !
Après ce premier freinage H4O est en orbite elliptique autours de Duna. Le bouclier est largué, le bouclier de l’atterrisseur suffira pour les prochaines manœuvres.
Les manœuvres qui suivent mêlent aéro-freinage et brèves poussées à l’apoapsis afin d’obtenir une orbite circulaire à 89 Km.
H4O reste ainsi une douzaine d’orbite afin de checker l’ordre des procédures d’entrée, d’attendre que la zone ou se trouve Oppy soit parfaitement éclairée et que le relais déjà en orbite soit bien positionné pour ne pas avoir de coupures radio.
C’est parti ! séparation de l’atterrisseur et éjection du cache du moteur de désorbitation. Le module de retour reste en orbite.
Calcul de la poussée de désorbitation, on anticipe le fait que la trajectoire ne sera pas aussi tendue que sur les projections à cause :
- Des frottements de l’atmosphère,
- De l’ouverture du parachute de freinage.
Les ingénieurs du KSC ont encore une fois été généreux, avec près de 10m/s d’ergols restants après la manœuvre prévue…
Les moteurs de désorbitations sont largués avant l’entrée dans l’atmosphère et en avant pour le grand plongeon !
A environ 12000 m le parachute de freinage se déploie, puis s’ouvre à environ 8000m, quelques secondes plus tard le bouclier thermique est largué.
La trajectoire s’affine, les ingénieurs du KSC retiennent leur souffle à la lecture de la télémétrie, il semblerait que H4O va atterrir très près d’Oppy, plus près qu’ils ne l’avaient espéré !
6000m l’atterrisseur est largué, les trains sont déployés, les parachutes d’atterrissage sont programmés pour s’ouvrir 3000 m plus bas.
Ouverture des parachutes comme prévu.
Et TOUCHDOWN ! les équipes du KSC n’en reviennent pas elles-mêmes ! H4O s’est posée à 284m d’Oppy !
Mais ce n’est pas terminé, le plus dur reste à venir : larguer les compartiments parachutes, rentrer les trains pour permettre à l’atterrisseur d’utiliser ses roues et se diriger vers Oppy. Ensuite, venir se positionner derrière et activer les vérins qui vont permettre à H4O de venir « au-dessus » d’Oppy.
Une fois correctement positionné, les vérins sont rabaissés et les trains ressortis, cela permet un positionnement parfaitement stable. La pince sur vérin peut désormais entrer en action et venir arrimer fermement Oppy en vue de son voyage de retour.
Oppy n’est déjà plus en contact avec le sol qu’il à foulé 15 années durant…
H4O prépare maintenant ses systèmes au décollage et attends que le module de retour resté en orbite passe à la verticale de sa position pour larguer le système de roues sur vérins et déclencher le décollage.
Malgré les apparences, il s’avère que le positionnement des moteurs engendre pas mal d’instabilité, mais ce problème avait été anticipé et les moteurs ne sont poussés qu’à 70% de leur puissance.
Après circularisation à environ 80km, une manœuvre dite de Hohmann permet à l’atterrisseur de rejoindre le module de retour.
L’étage de remonté est alors largué et le module de retour prends la main sur la manœuvre pour venir docker l’ensemble.
L’ensemble reste en orbite 1 an et 180 jours dans l’attente d’une fenêtre de transfert favorable pour le retour. Il est apparu par la suite que le retour aurais pût être immédiat tant les ingénieurs du KSC ont étés généreux en ergols cette fois encore… (presque 800m/s !)
Le retour se fera par un seul et unique aéro-freinage, les ingénieurs ont toute confiance dans la conception du bouclier thermique. (Ils sont en outre très reconnaissants dans l’oubli de la réinstallation du mod Deadly Reentry quelques semaines auparavant…)
GOOD BYE DUNA !
Après presque 250 jours de voyage, H4O et sont précieux passager arrivent dans la sphère d’influence de Kerbin.
Largage du module de retour et ouverture du bouclier thermique.
WELCOME BACK HOME OPPY !
- Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 8 mois par Hamster.
-
5 mars 2019 à 19 h 16 min #11167DakitessAdmin KSC
La vache ! C’est uuuultra canon comme mission ! J’ai adoré, c’est super précis, super documenté, super bien foutu, et les images sont superbes ^^
Vraiment chapeau, pour les crafts et la mission en général, c’est de grande qualité !
-
21 avril 2019 à 20 h 12 min #11483HamsterParticipant
Merci beaucoup pour ce retour, ça fait grave plaisir ! Et extrêmement désolé pour la réponse tardive…
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.